8 février 2013
la course
la forêt
était déserte fermée j’ignorais
son silence
j’y entrai en courant mais cessai vite
de courir
m’efforçant d’apercevoir à travers
les feuillages
denses un ciel qui devrait être bleu
infini
immensément bleu et je n’en voyais
que d’infimes
parcelles je courrais jusqu’à la perte
des sens toutes
les cellules de mon torse étaient une
origine
de douleur irradiante il me fallait
cependant
courir comme si de cette souffrance
devait naître
l’incertitude d’un calme nouveau
je fuyais
comme pour dans cette fuite me perdre
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