14 février 2013
le bonheur
les regardant
dans leur quête aveugle de l’ivresse
je sus soudain
que rien n’indiquait que le bonheur
nous était dû
qu’il n’y avait nulle raison que
ce soit ainsi
soudain je sus que toute une vie
toute une vie
pouvait être bâtie de malheur
de désespoir
légitimement sans qu’il y ait
lieu de s’en plaindre
de désespoir et que le bonheur
ou le malheur
n’avaient pas plus de sens l’un que l’autre
que la souffrance
le malheur étaient partie prenante
de toute vie
qu’elle était l’œil du bonheur et qu’il
de pourchasser de telles chimères
était absurde
Publicité
Commentaires