5 mai 2013
la divagation
assis à la terrasse d’un café
je tournais
des pages de journaux sans en rien voir
j’essayais
de ne penser à rien j’aurais voulu
être vide
aussi me souvenir réellement
de ce qu’elle
était du pourquoi d’autrefois de notre
rencontre
me revenait vaguement en mémoire
quelque chose
d’inconvenant qui m’était étranger
impossible
puis j’imaginais sans vraiment y croire
que j’irais
manger avec elle lui parler qu’elle
dormirait
que je resterais avec elle et là
qu’entre nous
de nos seules présences renaîtrait
la tendresse
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